Orchestre et chorale honorent la cérémonie du 8 mai
La cérémonie du 8 mai à Golbey, moment fort de mémoire collective, s’est tenue place Jean Alemani, mêlant tradition, émotion et musique grâce à l’orchestre d’harmonie de Golbey et la chorale Coup de Chœur.
Un hommage vibrant lors de la cérémonie du 8 mai
Comme chaque année, la cérémonie du 8 mai à Golbey a rassemblé les habitants pour commémorer la fin de la Seconde Guerre mondiale. En l’absence du maire, c’est Camille Zeghmouli qui a présidé l’événement, entouré de figures locales telles que le capitaine Matthieu du 1er RT d’Épinal et le lieutenant Lakdar Belazreuk. À leurs côtés, les représentants des associations patriotiques et d’anciens combattants ont rappelé, par leur présence, l’importance de ce devoir de mémoire.

Mais ce qui a marqué les esprits cette année, c’est l’implication des jeunes. Les écoliers de Golbey, rassemblés devant le monument aux morts place Jean Alemani, ont interprété le Chant des partisans, un symbole fort de la Résistance. Cette transmission intergénérationnelle donne du relief à la cérémonie, la rendant à la fois solennelle et accessible. Dans cette ambiance recueillie, les dépôts de gerbes et les lectures de lettres ont pris une résonance particulière, renforcée par une météo clémente et un public attentif.
Une cérémonie portée par la musique et l’émotion
Impossible de parler de cette cérémonie de la victoire à Golbey sans mentionner l’orchestre d’harmonie de Golbey et la chorale Coup de Chœur, deux piliers culturels de la commune. Leur interprétation conjointe de la Marseillaise a apporté une intensité rare à la fin de la commémoration, provoquant un silence respectueux dans l’assemblée. C’est avec la marche de la 2e DB, jouée en clôture, que s’est achevée cette matinée de recueillement.
Cette touche musicale n’est pas un simple ornement : elle ancre profondément les émotions et donne à la cérémonie une véritable âme. À travers les voix et les instruments, c’est l’histoire locale et nationale qui résonne. Et si certains enfants découvraient ces airs pour la première fois, d’autres, plus âgés, semblaient les redécouvrir avec une émotion renouvelée.